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Concarneau

9173F Quai d’Aiguillon
29900 Concarneau

 

Concarneau son histoire…

 

Concarneau, qui ne mesurait encore, à la fin du XIXè siècle, qu’une centaine d’hectares, en compte aujourd’hui 40 fois plus et se place au 3è rang des communes du Finistère pour sa population. C’est qu’entre-temps, il lui a fallu s’agrandir considérablement en incluant les deux communes voisines, Beuzec et Lanriec. Une extension justifiée, en grande partie, par la nécessité de trouver des surfaces constructibles tant pour les nouvelles industries que pour loger la population liée à celles-ci.

 

Un passé militaire

Sans remonter aux quelques habitats préhistoriques et gallo-romains mis au jour aux alentours, il est certain qu’au XIVè siècle déjà une véritable agglomération cernée de murailles de pierre occupe l’île appelée encore aujourd’hui « la Ville Close ». Ce sont d’abord de simples chaumières de pêcheurs mêlées à quelques bâtisses bourgeoises plus importantes; Mais la situation de cet îlot a, très tôt, attiré l’attention des militaires : c’est une position idéale pour interdire le débarquement éventuel d’ennemis. Mais ces derniers convoitent aussi ce lieu qui pourrait être pour eux un point d’appui idéal. Il est vrai que pendant des siècles des escadres inquiétantes croiseront  au large. Cette Ville Close fera l’objet de combats, de marchandages, de prises par la ruse et passera successivement aux mains des troupes du Duché, du Roi, des Anglais, des Protestants, des Ligueurs… Le fait d’armes le plus connu est sans doute le siège de la ville, en 1373, par Duguesclin qui réussira à en chasser la garnison anglaise.

Plusieurs fois remaniées, complétées, rehaussées, les murailles de la cité resteront jusqu’au XIXè siècle, un refuge de relâche pour les navires de guerre ou de commerce, sur la route de Port-Louis à Brest.

 

Une ville à l’étroit

Mais la petite ville, enserrée dans ses murs, a besoin d’espace. Il lui faut « déborder » sur les rivages voisins. Bientôt, les faubourgs de Pénéroff, de l’Aire- l’Evêque , de la route de Quimper voient leur population se densifier : tout d’abord résidences de notables, hommes de loi, négociants aisés, puis pêcheurs, artisans. Les ateliers de salaison du poisson attirent un afflux de main-d’oeuvre rurale. Des quartiers neufs remplacent landes et prairies.

Au milieu du XIXè siècle, l’apparition des premières conserveries amplifie ce mouvement. Un peu partout et surtout dans le quartier de La Croix, en bordure de mer, des usines s’installent, de nouveaux artisans ouvrent boutique. Pêche et activités qui y en découlent deviennent la raison d’être de Concarneau.

Parallèlement, dès la fin du XIXè siècle, les premiers amateurs de « bains de mer » font construire, le long des plages, des villas aux formes surprenantes. Hôtels et pensions de familles se multiplient.
A partir des années trente, viendront les premiers campeurs, précurseurs des amateurs de caravane puis de camping-car  ou de mobil-homes. Aujourd’hui encore, Concarneau garde ce double attrait de ville aux activités multiples et de villégiature familiale.

L’accès aux fortifications est ouvert à chaque période de vacances scolaires, gratuitement. La Maison du Patrimoine permet d’accéder aux remparts par la Tour du Gouverneur entièrement rénovée il y a quelques années.

Renseignements sur les horaires d’ouverture : 02 98 60 76 06.

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